Les circonstances de l’arrestation des leaders anglophones en leur tête Sisiku Ayuk Tabe Julius continuent de faire débat chez les sécessionnistes. Si pour l’heure aucune information sur leur lieu de détention n’est à filtrer, les langues se délient du côté des anglophones pour dénoncer l’attitude de certains membres du ‘gouvernement intérimaire’ dont Milan Atam.

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En effet, selon certains activistes anglophones, la diaspora ‘ambazonienne’ a déjà financé la lutte pour l’indépendance en hauteur de 2,5 millions de dollars US. Mais beaucoup s’interrogent sur l’utilisation réelle de ces fonds. Ils ne comprennent pas pourquoi, après cette contribution financière, les jeunes combattants continuent d’utiliser des armes archaïques face aux puissantes machines de guerre de l’armée gouvernementale.

Malgré leur détermination, plusieurs combattants se font massacrer. La faim et la précarité viennent s’ajouter aux défis dont ils font face au quotidien. Milan Atam, un anglophone Bamileke, est cité pour responsable de cette situation en négligeant les jeunes sur le terrain et en détournant les fonds destinés à la lutte. Il est accusé d’être un espion du régime de Paul Biya dans la lutte pour l'indépendance de l’Ambazonie.

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Milan Atam est aussi accusé d’avoir été à l’origine de l’arrestation de Sisiku Ayuk Tabe Julius, Tassang Wilfred, Mfor Ngalla Fon et les 09 autres membres du fait de ses relations avec Issa Tchiroma, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Son inaction depuis l’arrestation des leaders à l'hôtel Nera est pointée du doigt. Avec le déploiement sans cesse des troupes de l’armée camerounaise sur le terrain de faire face à la détermination des jeunes ‘ambazoniens’, l’inquiétude grandit au sein de la diaspora anglophone.

Beaucoup invitent Milan Atam à clarifier sa position au sein du gouvernement intérimaire et ses liens avec le régime de Paul Biya.

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